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Le Bangladesh  est  un pays  du sud  de l'Asie,  à l'est  de  l'Inde.

C'est  un petit pays,  pauvre  et  très peuplé.

Les habitants  sont  les  Bangladais  et  les  Bangladaises.

Au Bangladesh,  il y  a  des  milliers  d'usines  textiles,

où  l'on  fabrique  les  vêtements  à  la  mode  portés  en  Europe.

Des  millions  de  Bangladais  y  travaillent,  surtout  des  femmes,

payés  70 €  par  mois.

Ces  usines  fournissent  les  grandes  marques  comme 

Adidas,  Gap,  Zara,  H&M,  Primark,...

Cela  nous  permet  d'acheter  des  vêtements  à la mode  pas  chers.

En  2013,  un  immense  atelier  s'était  effondré,  cela  avait  tué  plus  de  1000  personnes.

Ce  drame  avait  montré  les  terribles   conditions  de travail,   le  manque de sécurité, 

la  responsabilité  du  gouvernement  et  des  grandes  marques  de  vêtements.

Depuis  le 30 octobre  2023,  des  milliers  d'ouvriers  et  ouvrières  sont  en  grève,

pour  réclamer  de  meilleurs  salaires.

Ce sont  les  personnes  les  moins  bien  payées  du monde 

pour  la  fabrication  de  tissus  et  vêtements,  dans  l'industrie  textile.

Depuis  le  drame  de  2013,  rien  n'a  vraiment  changé.

Les  ouvrières  avaient  déjà  manifesté  début  2023 

pour  que  les  marques   internationales

s’assurent  des bonnes  conditions de travail  des salariés 

et  du respect  des droits humains.

Les  patrons  des  marques  disent  que  c'est  la  faute  du gouvernement.

Mais  ils  menacent  de  déplacer  les  usines   dans  d'autres  pays

s'ils  doivent  payer  plus  pour   la  fabrication  des  vêtements.

Si  les  Bangladais  perdaient  ce  travail  mal  payé,

ils  seraient  encore  plus  pauvres.

Début  novembre,  les  ouvriers  et  ouvirères  en  grève  ont  bloqué  les  usines,

il  y  a  eu  des  manifestations,  des  bagarres.

Des  usines  ont été  saccagées.   La  répression  est  violente.

Les policiers  ont  frappé,   il  y  a  des   blessés  et  deux  morts.

Les  marques  de  vêtements  ne  disent  rien  pour  aider

ces  ouvrières   qui  travaillent  dans  de  très  mauvaises   conditions.

Elles  réclament  190 €  par  mois,   les  patrons  proposent  90 €  par  mois.

Les  grèves  et  manifestations  continuent.

cleanclothes.org

Une  association,  la  CCC   "Clean  Clothes  Campain" 

ou  Campagne  pour  des  Vêtements  Propres  en  français,

soutient  les  ouvriers  et  condamne  les  violences   policières.

L'association  CCC  dit  :

"Nous demandons  au gouvernement  du Bangladesh  de mettre  immédiatement fin

à la violence  utilisée  contre les travailleurs,  qui ont  le droit  de manifester."

Les  marques  commencent  à  s'engager  à  augmenter  les  salaires,

et  à  augmenter  les  prix  des  vêtements.

Nous,  consommateurs  qui  profitons  de  cette  situation,

devons  acheter  moins  de  vêtements,

et  accepter  de  les  payer  un  peu  plus  cher.

Un film,  « Made in Bangladesh »,  de Rubaiyat Hossain,

raconte  le quotidien  et le combat  d’un groupe d’ouvrières   du textile

pour leurs droits  au Bangladesh.

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