La dyscalculie est un trouble des apprentissages scolaires, comme la dyslexie.
La dyslexie peut nous empêcher d'apprendre à lire facilement.
La dyscalculie concerne les quantités, les chiffres, les nombres, les calculs,
bref, les mathématiques, et parfois même la logique.
Quand on a ce trouble, même en travaillant beaucoup, on reste « nul en maths » !
C’est très ennuyeux, on peut être bloqué dans ses apprentissages,
dans ses études, et parfois devenir très angoissé par les chiffres.
Les bases de calcul sont impossibles à automatiser, comme :
- compter rapidement
- distinguer des petites quantités
- faire des opérations simples
- comprendre la soustraction
- apprendre les tables
- évaluer les grandeurs,...
Par exemple l'organisation des nombres en dizaines, centaines, n'est pas bien acquis,
et même compter avec les doigts peut rester difficile.
Les personnes qui sont fortes en calcul ont beaucoup de mal à comprendre
pourquoi on n’arrive pas à faire des choses qui leur semblent faciles.
Si de plus, on s'est fait moquer ou gronder à cause de cette difficulté,
on peut se bloquer, ou s'angoisser dès que l'on voit des nombres.
C’est gênant dans la vie de tous les jours :
compter son argent, mesurer, peser, gérer son temps et son budget…
Ces troubles sont dûs à un problème dans les neurones du cerveau.
Les zones neurologiques pour le calcul ne fonctionnent pas très bien.
On doit réfléchir beaucoup plus que les autres pour chaque petit calcul.
Cela ne devient pas automatique, c'est fatigant et stressant.
Que faire ?
Accepter ce trouble et faire avec.
Eviter les activités ou les métiers pour lesquels les maths sont importantes.
Il faut toujours utiliser une calculette.
Se fabriquer des repères, des gabarits, des astuces pour contourner le problème.
Si on n'est pas dégoûté par les chiffres, on peut essayer de reprendre
des activités de calcul de base, que l'on a vu trop vite dans les petites classes.
Si possible en jouant avec des dés, des cartes, etc…
Quand on s'amuse, c'est toujours plus facile d'apprendre :
si vous avez des enfants, n'hésitez pas à jouer à la marchande,
à lancer des dés pour les compter, à essayer de deviner qui a le plus de jetons, etc...
On peut voir une orthophoniste pour un bilan et une rééducation logico-mathématique.
En attendant, regardez ces vidéos.
Si vous avez une dyscalculie sévère, ce ne sera pas si facile.
Recommencez plusieurs fois, jusqu’à ce que cela soit facile, puis vous passez à la suivante…
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