La Nouvelle-Calédonie est un ensemble d'îles situées dans le sud de l'Océan Pacifique.
La Nouvelle-Calédonie fait partie de la Mélanésie :
un immense groupe d'îles au nord - est de l'Australie.
L'île principale, Grande Terre, est longue de 400 km.
La capitale s'appelle Nouméa.
Il y a environ 200 000 habitants :
- les Kanaks, c'est la population qui vivait là avant que les Européens découvrent l'île,
- les Caldoches, descendants des Français qui se sont installés depuis longtemps.
La Nouvelle-Calédonie est un territoire français depuis 1853.
Les Kanaks vivaient sur ces îles depuis environ 3000 ans.
Les premiers Européens, des Anglais, sont arrivés en 1774.
Ce sont eux qui ont donné le nom « Nouvelle-Calédonie ».
Des Français ont découvert les autres petites îles au début du 19° siècle.
De plus en plus de navires sont arrivés, pour chasser les baleines et les tortues,
pour faire du commerce et pour s'installer.
Les Kanaks, peu nombreux, essaient de se défendre.
On donne de l'alcool aux hommes pour éviter les combats.
Napoléon III proclame la Nouvelle-Calédonie française pour y installer un pénitencier :
une immense prison où on emmène les bandits, les criminels et les élinquants,
ou des prisonniers politiques, pour les éloigner définitivement de la France.
On y déporte aussi les manifestants de la Commune de Paris en 1870,
ou des résistants Algériens.
Le pénitencier ferme en 1918, les derniers prisonniers sont libérés
ou transportés en Guyane.
Pendant la Première Guerre Mondiale, 1000 Kanaks sont emmenés comme soldats,
dont 400 sont morts pour la France.
De plus en plus de Français viennent s'installer,
pour cultiver les terres, ou pour travailler dans des mines de nickel.
Il y a parfois des révoltes des Kanaks.
Après la Seconde Guerre Mondiale, les Kanaks obtiennent la citoyenneté française.
Dans les années 1980, il y a des affrontements importants, des violences,
avec des morts et une prise d'otages.
Le Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste, avec son chef Jean-Marie Tjibaou,
réclame l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Il est alors décidé plus d'autonomie pour la Nouvelle-Calédonie,
et l'organisation de référendums (votes) pour connaitre l'avis de la population.
Jean-Marie Tjibaou est assassiné en 1989 par un autre Kanak.
Plusieurs votes sont organisés depuis, les votants votent pour rester français
(à 56 % en 2018, 53 % en 2020).
En 2024, le gouvernement français fait une loi pour changer les règles électorales,
cela entraine une nouvelle révolte des Kanaks en Nouvelle-Calédonie.
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