Michel Barnier est devenu premier ministre le 5 septembre 2024.
Il vient du parti de droite Les Républicains.
Pour pouvoir gouverner, le premier ministre doit être accepté par l'Assemblée Nationale.
Son parti a perdu les élections législatives : il n'a que 47 députés.
Mais Emmanuel Macron l'a quand même choisi avec le soutien
du parti Renaissance et du Rassemblement National.
Le Président de la République et le Premier Ministre ont choisi des ministres
pour composer le nouveau gouvernement, annoncé le 21 septembre.
Dans ce gouvernement, il y a 36 ministres (18 femmes et 18 hommes).
Certaines personnes étaient déjà dans le gouvernement de Gabriel Attal,
comme Rachida Dati, ministre de la Culture.
Le ministre de la Justice, Didier Migaud, est la seule personne
qui vient de la gauche.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, est très à droite,
avec les mêmes idées que Marine Le Pen.
Certains ministres ont exprimé des idées homophobes,
ce qui inquiète beaucoup les associations LGBT+ et les partis de gauche.
Ils ont voté contre le mariage pour tous,
et contre l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution.
La moitié des membres du gouvernement se sont déjà opposés dans leur vie politique
à la progression des droits des personnes LGBT+.
Le 1° octobre, le premier ministre Michel Barnier
a fait un discours devant les députés pour expliquer son projet politique.
Il a parlé du budget de la France pour 2025.
Il dit que le gouvernement doit diminuer les dépenses, et augmenter les recettes.
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Diminuer les dépenses :
Moins d'argent pour les services publics, mais lesquels ?
L'école, la santé, la police, la justice, la transition écologique ?
M. Barnier n'a pas précisé dans quel secteur il veut faire des économies.
Augmenter les recettes :
c'est-à-dire augmenter les impôts.
M. Barnier dit qu'il demandera aux personnes et aux entreprises les plus riches
de faire un effort.
Mais il n'a pas donné de précisions.
Pour l'écologie et le climat,
M. Barnier a dit :
« Nous pouvons et nous devons faire plus pour lutter
contre le changement climatique ».
Mais il propose surtout des solutions technologiques,
comme le nucléaire ou l'innovation, ce qui est polluant.
Les associations écologistes craignent que le gouvernement recule
sur l'isolation des logements et sur les mesures de protection des sols.
De plus, la question écologique ne fait pas partie des priorités de ce gouvernement.
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