Les bélugas (ou bélougas) sont des mammifères marins de la famille des cétacés.
On les appelle aussi baleines blanches ou dauphins blancs.
Ils vivent dans les eaux froides de l'océan Arctique
et dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, au Canada.
Les bélugas peuvent mesurer jusqu'à 5 mètres, et peser 1500 kg.
Ils ont un front arrondi et un museau court et large.
A la naissance, les petits bélugas sont gris foncé, puis deviennent gris clair,
puis à l'âge adulte, vers 8 ans, ils sont blancs.
Ils peuvent vivre jusqu'à 80 ans.
La femelle béluga porte son bébé dans le ventre pendant 15 mois,
puis elle l'allaite pendant 2 ans.
Les bélugas sont des animaux sociables, ils vivent en groupe.
Ils nagent lentement, en se déplaçant beaucoup sous les banquises
ou dans les fleuves du Québec pendant l'été.
Ils se nourrissent de poissons, crevettes, calmars, etc...
Ils peuvent se faire attraper par des ours blancs ou des orques.
Ils ont été longtemps chassés, c'était facile de les attraper,
ils étaient en danger.
On se servait de leur peau pour faire du cuir,
de leur graisse pour l'éclairage des phares, des lampes,
de leur viande pour l'alimentation.
Maintenant, seules les populations du Nord comme les Inuits ou les Samis,
sont autorisées à les chasser.
Ils peuvent vivre en captivité, on peut en voir dans des zoos, des aquariums.
On peut les dresser pour des spectacles, avec des dauphins.
Cette pratique est de plus en plus interdite,
car on sait que les cétacés emprisonnés sont malheureux.
Les bélugas sont capables de communiquer avec des sons variés :
des sifflements, des claquements, des couics,...
et même des cris qui peuvent ressembler à la voix humaine.
On pense qu'ils peuvent être très gênés par les bruits des bateaux,
parfois un béluga se perd.
Mardi 2 août, un béluga a été repéré dans la Seine.
Depuis il est surveillé et protégé :
on n'a pas le droit de l'approcher.
Vendredi 5 août il est entré dans une écluse, à 70 km de Paris,
dans le département de l'Eure (27).
On lui donne du poisson, mais il ne mange pas.
Il n'est pas bien, dans l'eau tiède et polluée de la Seine.
Il est très maigre.
Les services du département, des pompiers plongeurs,
et une association s'en occupent.
Ils espèrent qu'il va pouvoir manger et qu'il repartira vers la mer,
ou ils pourraient l'attraper pour l'emmener dans les eaux froides du Nord.
Commentaires (0):
Aucun commentaire.Ajouter un commentaire: