Les micro - fermes sont de toutes petites fermes pour cultiver des légumes bios,
sans pesticides et sans machines polluantes.
La culture des légumes s'appelle le maraîchage.
L'agriculture est devenue industrielle, avec des champs immenses,
de grandes serres, de gros tracteurs, des produits chimiques.
Ces exploitations ressemblent à des usines,
avec des exploitants sur - endettés, et des ouvriers mal payés.
Mais des personnes veulent acheter des produits bios,
cultivés près de leur ville, par des paysans qui gagnent correctement leur vie.
De nouvelles façons de cultiver sont essayées.
Les micro - fermes sont une solution qui fonctionnent bien :
une petite surface cultivée (environ 1 000 m²),
pas de produits chimiques,
peu de machines,
des plantations denses, reserrées, et très variées.
On utilise des techniques très naturelles,
inspirées de la permaculture :
on associe les plantes qui peuvent pousser ensemble,
on respecte la terre et les animaux qui y vivent (les vers, les insectes),
on travaille avec la biodiversité,
plutôt que d'éliminer les mauvaises herbes ou les insectes avec des pesticides.
On peut cultiver des légumes toutes l'année.
Dès qu'ils sont récoltés, on en plante de nouveaux.
Légumes cultivés en hiver :
salades, chous, épinards, betteraves, radis, etc....
Légumes cultivés au printemps :
artichauts, asperges, blettes, haricots, carottes, oignons, cornichons,
endives, pommes de terre, etc....
Légumes cultivés en été :
tomates, courgettes, poivrons, haricots, aubergines, concombres, patates douces, etc....
Légumes cultivés en automne :
courges, potirons, brocolis, carottes, salades, panais, épinards, etc ....
Cela demande beaucoup de travail manuel
pour semer, nettoyer, arroser, récolter, ...
donc cela crée des emplois.
Et cette façon de cultiver n'est pas polluante.
Les maraîchers vendent leurs légumes sur place,
ou près de chez eux, sur des marchés, dans des magasins bios,
dans des restaurants.
Ils ne passent pas par la grande distribution (Carrefour, Leclerc, Casiono,...).
Ainsi, ils sont mieux payés pour leur travail.
Ils existent des formations pour ce type de maraîchage,
mais elles sont rares et chères.
Il faudrait que la formation professionnelle agricole
parle de ces nouveaux modèles qui sont de bonnes solutions
pour l'avenir de tous et de la planète.
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