L'écocide est un mot nouveau qui désigne un crime contre la Nature,
quand des hommes détruisent un environnement naturel de façon grave.
Ce mot a été inventé dans les années 1970,
quand l'armée des Etats-Unis a détruit des forêts entières et des cultures
pendant la guerre au Viet-Nam,
en déversant des millions de tonnes de produits chimiques toxiques.
Depuis, de nombreux élus et militants de l'écologie veulent faire reconnaitre
le crime d'écocide à l'ONU et dans les lois internationales.
La Belgique a été le premier pays à demander officiellement
d'inscrire l'écocide dans les crimes de la Cour Pénale Internationale.
La Cour Pénale Internationale est un tribunal,
chargé de juger les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre,
les génocides, depuis 2002.
La CPI est située à La Haye, aux Payx-Bas.
En France, en 2019, les députés socialistes ont proposé une loi
pour reconnaitre les crimes d'écocide.
Mais cela a été refusé par le gouvernement Macron.
La Convention Citoyenne pour le Climat a aussi demandé
d'inscrire l'écocide dans la Constitution, cela a aussi été refusé.
voir article >>>>
Si ce crime d'écocide était reconnu dans la Loi,
cela permettrait de punir ceux qui détruisent la nature.
En octobre 2020, la députée européenne écologiste Marie Toussaint
fonde une Alliance internationale pour la reconnaissance de l'écocide,
afin de demander l'inscription de ce crime dans le droit européen.
En 2021, le délit d'écocide est enfin reconnu dans la loi française.
Et en 2023, après des mois de discussions et des votes,
l'écocide est reconnu comme infraction grave dans le droit européen.
En Ecosse, une proposition de loi va être votée pour que les grands pollueurs
soit condamnés et envoyés en prison.
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Marie Toussaint et les Ecologistes veulent poursuivre la lutte contre les écocides.
Texte de la pétition réécrit en langage plus simple :
Ensemble, stoppons les écocides.
L’écologie de la planète est en danger :
- de nombreuses espèces d’êtres vivants disparaissent ;
- le climat se dérègle ;
- les limites de la planète sont dépassées ;
- les forêts sont détruites ;
- de nouvelles maladies arrivent, comme le Covid 19…
Pourtant, les crimes contre l’environnement, même les plus graves,
les écocides, ne sont pas punis par la Loi.
Condamner l’écocide, c’est de la justice sociale.
Partout, les personnes les plus pauvres sont les plus exposées
aux pollutions et aux activités dangereuses.
Alors que les coupables sont très riches et peuvent se protéger.
Les dirigeants des entreprises à l’origine de catastrophes environnementales,
qui ont provoqué des milliers de morts
et des dégâts terribles dans la nature, n’ont pas été condamnés :
- catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima,
- accident chimique de Bhopal en Inde,
- pollution des eaux par le pétrolier américain Chevron en Equateur,
- gaz toxiques pendant la guerre au Vietnam,
- chlordécone pour la culture des bananes aux Antilles...
Rien n’est fait contre les entreprises qui émettent des gaz à effet de serre.
Les Etats les plus riches, les plus responsables du dérèglement du climat,
refusent d'agir pour nous protéger.
Il est temps de reconnaître la responsabilité des personnes,
des entreprises, des Etats, qui abîment la nature, l’environnement,
qui mettent en danger la planète.
Et nous ne sommes pas seuls !
Partout dans le monde des voix s’élèvent.
En France, avec la Convention Citoyenne pour le Climat,
en Suède, en Belgique, au Royaume Uni, aux Maldives et à Vanuatu...
citoyens, syndicats, partis politiques et élus
se mobilisent pour reconnaître l’écocide,
et ainsi prévenir les crises environnementales et climatiques.
C’est un combat que nous devons aussi mener
dans l'Union Européenne !
Le Président français, les gouvernements des autres Etats,
la Commission Européenne et les députés européens doivent s'engager
pour inscrire l’écocide dans le droit de l'Union
et pour reconnaitre ce crime au niveau international.
Il doit être inscrit à la Cour pénale internationale.
L'Europe est le continent des droits humains.
L’Europe doit marquer l’Histoire mondiale, en faisant avancer
les droits de tous les êtres vivants sur la planète.
Il est temps de reconnaître, condamner et prévenir
les crimes d'écocide.
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