Vendée Globe est le nom d'une grande course de voiliers,
en solitaire : avec un seul navigateur, ou une seule navigatrice,
tout autour du monde, sans escale (on ne s'arrête pas dans un port).
Cette course a lieu tous les 4 ans,
le départ et l'arrivée se font en novembre, aux Sables d'Olonne,
en Vendée (département 85), en France.
Les voiliers doivent faire une boucle autour du monde,
en passant au sud de l'Afrique, de l'Australie et de l'Amérique,
en faisant le tour de l'Antarctique.
La distance totale est d'environ 40 000 km.
C'est un grand navigateur, Philippe Jeantot, qui a eu l'idée de cette course.
La première course Vendée Globe a commencé en novembre 1989,
c'est Titouan Lamazou qui a gagné, après 109 jours de navigation.
Il est arrivé en février 1990.
La dernière fois, c'était en en 2016, la course a été remportée par
Armel Le Cleac'h, en 74 jours.
Les bateaux sont de plus en plus perfectionnés, de plus en plus rapides.
Les marins sont seuls à bord, ils n'ont pas le droit d'être aidés :
ils doivent calculer leur trajet, surveiller la météo, naviguer seuls,
se soigner seuls.
Ils peuvent juste appeler le médecin pour avoir des conseils.
Les voiliers sont très puissants.
Ils mesurent 18 mètres de long, ils ont de très grandes voiles,
avec un mât de près de 30 mètres de haut.
Cela coûte très cher.
Les navigateurs et les navigatrices ont donc besoin d'un sponsor :
une personne ou une entreprise qui donne l'argent.
En échange, le voilier porte le nom de la marque de l'entreprise,
cela fait de la publicité.
Le Vendée Globe est parti cette année le 8 novembre des Sables d'Olonnes.
D'habitude, une foule immense assiste au départ.
Tous ces grands voiliers colorés qui s'éloignent, c'est un beau spectacle.
Mais avec le confinement, pour ce départ, il n'y avait pas de spectateurs.
Les concurrents ont dû s'enfermer pendant 2 semaines avant le départ,
pour être sûrs de ne pas tomber malade.
Il y avait 33 bateaux au départ. 5 sont conduits par des femmes.
Il y a 20 Français, des Espagnols, Anglais, Allemands,...
Tous ne pourront pas terminer la course : c'est très dur.
5 navigateurs ont déjà dû abandonner, à cause de problèmes tehniques.
Le 30 novembre, pris dans une tempête, le bateau de Kevin Escoffier
s'est cassé en deux. Kevin s'est réfugié dans son canot de sauvetage.
C'est un autre concurrent, Jean Le Cam, qui a pu le récupérer.
Il lui a sauvé la vie.
Pour Kevin Escoffier, la course s'arrête,
pour Jean Le Cam, le temps du sauvetage ne compte pas,
il continue la course.
Depuis début décembre, les voiliers de la course ont dépassé
le Cap de Bonne Espérance, au sud de l'Afrique.
Ils sont maintenant dans l'Océan Indien.
Ils n'ont pas le droit de s'approcher de l'Antactique,
à cause des icebergs qu'ils pourraient percuter.
C'est une course extrême, dangereuse.
Les femmes et les hommes dorment très peu,
se fatiguent beaucoup.
Actuellement c'est Charlie Dalin, un navigateur français de 36 ans,
qui est en tête.
La première femme est 9°, c'est Isabelle Joschke.
Elle est franco-allemande et habite à Lorient, elle a 43 ans.
Dans ces océans du sud, les vents sont très violents,
les vagues énormes.
Après l'Océan Indien, ils navigueront dans le sud de l'Océan Pacifique,
passeront le Cap Horn au sud du Chili, puis remonteront l'Océan Atlantique,
jusqu'à l'arrivée aux Sables d'Olonnes, prévue fin janvier
pour les premiers.
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