Depuis 3 mois,
les services d'urgence des hopitaux sont en grève.
Cela a commencé à l'hopital Saint-Antoine à Paris, en mars.
Une fois de plus, des personnels soignants se sont fait agresser.
Un homme qui attendait a frappé 2 infirmiers et une aide-soignante.
Le personnel a commencé une grève, soutenu par les syndicats.
Puis d'autres hopitaux parisiens se sont mis en grève,
suivis par des hopitaux dans toute la France.
Pourquoi ?
Il y a de plus en plus de monde qui vient aux urgences,
pour des blessures, des maladies, des problèmes de santé plus ou moins graves.
Il n' y a pas assez de médecins, pas assez d'infirmiers, d'aide-soignants.
Les gens attendent longtemps et certains s'énervent.
Les agressions sont de plus en plus fréquentes.
Le travail est difficile et les soignants sont épuisés.
Des salariés se sont mis en arrêt maladie.
Les grévistes demandent
- des personnels soignants plus nombreux et mieux payés.
- plus de lits dans les hopitaux.
- des batiments rénovés
- plus de sécurité
- une prime de 300 Euros.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn
a promis des rénovations et une prime de 100 Euros.
Elle a demandé a des spécialistes de faire des études et des propositions pour améliorer les services des urgences.
Mais les grévistes, soutenus par des syndicats et des partis politiques,
disent qu'il faut embaucher du personnel et augmenter les salaires, sans attendre.
La grève desurgences concerne maintenant 150 services en France.
Les chefs des services sont souvent d'accord avec les grévistes.
Les malades et les blessés sont accueillis et soignés pendant la grève.
Mardi 2 juillet, à Paris,
plusieurs centaines de personnes ont manivesté,
et 12 grévistes des urgences se sont injecté un produit
devant le ministère de la Santé
pour montrer qu'ils sont à bout et très déterminés.
Une infirmière a dit :
" On ne sait plus quoi faire pour alerter. On a plus de temps à perdre. »
L'Association des médecins urgentistes de France réclame 4 milliards d’euros
pour les hôpitaux et les Ehpad (établissements pour personnes âgées).
La ministre de la Santé propose 70 millions d'euros.
Le gouvernement, qui veut faire des économies,
prévoit 800 à 1 000 suppressions d'emplois par an dans les hôpitaux.
La grève va se poursuivre pendant l'été.
actu.fr
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