Les violences conjugales sont interdites par la loi,
qu'elles touchent un homme ou une femme,
qu'elles soient physiques (coups, blessures),
psychologiques (moqueries, menaces,..) ou sexuelles.
Mais tous les jours, des femmes sont battues, frappées, violées, ou tuées
par leur mari, leur petit ami, ou leur ex - conjoint.
Les meurtres de femmes, tuées par un homme parce qu'elles sont des femmes,
s'appellent des féminicides.
Parfois, c'est l'homme qui est tué, mais c'est très rare.
journal Le Monde
En France, depuis le 1° janvier 2019,
74 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex.
- Vendredi 5 juillet, à Perpignan, une femme de 32 ans est morte,
poignardée par son compagnon devant ses 3 enfants.
- Mercredi 3 juillet, près de Paris, une femme de 20 ans, enceinte,
est morte sous les coups de son mari.
- le 26 juin, une femme de 29 ans est morte, tuée à coups de marteau,
elle avait 2 enfants.
- etc...
Les enfants sont aussi victimes de ces violences.
Ils entendent tout, parfois ils sont frappés, ils ont peur.
Ils perdent leur maman, leur papa va en prison.
Ces enfants doivent être aidés et soignés,
pour comprendre et de pas devenir des adultes violents.
Mêmes quand les femmes victimes vont au commissariat,
elles ne sont pas protégées.
La police et la justice ne sont pas assez efficaces.
Dans l’Union européenne, la France est le 2° pays après l'Allemagne
avec le nombre de féminicides le plus élevé.
Plusieurs associations luttent pour que le gouvernement agissent :
- le Collectif des familles et proches des victimes
- Féminicides par compagnons ou ex
- Femen
- etc
Samedi 6 juillet à Paris,
plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées
pour réclamer des mesures immédiates et des moyens
pour lutter contre les féminicides.
>>>>>> video >>>>>
L'actrice Muriel Robin participe aux manifestations et dit :
"Combien coûte la vie d'une femme ?"
L' Espagne est devenu un modèle de lutte contre les violences faites aux femmes.
Depuis 2014, ce pays agit et le nombre de féminicides diminue :
- bureaux d'aide psychologique
- téléphone rouge
- tribunaux spécialisés, procès rapides
- bracelets électroniques d'éloignement, pour empêcher l'homme d'approcher de la femme.
le Telegramme
Les solutions existent,
il faut des décisions politiques et de l'argent.
Le président Emmanuel Macron a reconnu que
" la République n'a pas su protéger les femmes assassinées
par leurs conjoints ou anciens compagnons".
Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes
a annoncé un "Grenelle des violences conjugales" pour septembre.
C'est une grande réunion de travail avec des ministes, des associations,
des spécialistes, pour prendre des décisions, enfin.
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