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La  crise  en  Catalogne
La crise en Catalogne
Publié le 19/10/2019

La Catalogne est une région située au Nord-Est de l'Espagne. 

Elle fait partie des Pays Catalans, comme le département français des Pyrénées-Orientales (66).

Cette région d'Espagne  compte  plus de  7 millions d'habitants.

 

Parmi eux,  nombreux  sont  les indépendantistes :

ils veulent  que la Catalogne  devienne  un État autonome,  indépendant,  séparé de l'Espagne.

La Catalogne  est dirigée  par un Parlement avec des  ministres,

qui doivent obéir au gouvernement  de Madrid,  la capitale  de l'Espagne,

d'après  la constitution de ce pays.


Depuis 2017,  il y a  une crise politique  entre la Catalogne et l'Espagne.

Lors  d'un vote  organisé  en octobre 2017  par le  gouvernement  Catalan,

90 % des votants ont choisi l'indépendance.

Mais le gouvernement espagnol a déclaré ce vote illégal,

de plus,  la moitié des habitants n'a pas voté.

 

Le Président de la région,  Carles Puigdemont,  a dit que

la Catalogne allait devenir indépendante.

Alors  le premier ministre de l’Espagne a décidé de le destituer :

de lui retirer  la présidence de la Catalogne, et de destituer  tout le gouvernement  catalan.

Carlos Puigdemont est parti à Bruxelles,  en Belgique,   où il   vit  depuis.

 

Des  dirigeants  indépendantistes   catalans ont été arrêtés et mis en prison par les Espagnols.

 

 

En  octobre  2019,  ces  dirigeants  politiques  ont  été  jugés 

par  la  Cour  Suprême  de  Madrid,

ils  ont  été  condamnés  à  de  lourdes  peines  de  prison.

La  colère  a  éclaté  à  Barcelone  et  dans  toute  la  Catalogne.

De  très  grandes  manifestations  ont  lieu,  avec  des  violences.

Des  poubelles  et  des  voitures  brûlent  dans  les  rues,  des  routes  sont  bloquées.

Les  manifestants  catalans  crient  à  l'injustice  et  traitent  les  Espagnols  de  fascistes.

 

>>>>vidéo >>>>>>

 

 

Le  nouveau  président  catalan,  Quim Torra,   dit  que  le  mouvement  indépendantiste

ne  doit  pas  devenir  violent.

Mais  personne  ne  devrait  être  emprisonné  pour  ses  idées.

Si  les  Catalans,  qui  ont  une  longue  histoire,  une  langue  différente,

souhaitent  plus  d'autonomie,   le  gouvernement  espagnol  devrait  organiser   un  vote  pour  savoir  ce  que  souhaitent  vraiment  les  habitants.

Mettre  des  opposants  politiques  en  prison,  c'est  très  grave,

ce  n'est  pas  démocratique.   Il  faut  négocier   pacifiquement.

 

Le  10  novembre,  il y  aura  des  élections  législatives  en  Espagne.

 

  Quim Torra

  Pedro Sanchez, premier ministre

 

 

 



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