Dans le monde, environ 120 millions de personnes pratiquent la pêche.
ils capturent des animaux qui vivent dans l'eau :
dans les rivières, lacs, mers, océans,...
pour les manger ou pour les vendre.
La majorité de ces pêcheurs travaille de façon artisanale :
petits bateaux, pêche à la ligne ou au filet, ou avec des casiers, près des côtes.
Les êtres humains sont de plus en plus nombreux
et mangent de plus en plus de poissons.
Conséquence : le nombre de poissons diminue dans le monde,
de nombreuses espèces sont en danger.
Le problème c'est surtout la pêche industrielle.
Ce sont d'immenses navires de plus de 100 mètres de long,
avec des équipements très modernes,
qui naviguent dans toutes les mers et océans du monde, loin des côtes,
et capturent des centaines de tonnes de poissons tous les jours.
Ils pêchent dans des eaux très profondes, jusqu’à 2 500 m de profondeur !
Cette pêche est destructrice et cause la disparition de nombreux animaux marins.
explications sur le site ledrenche.fr
De plus, ces industriels obtiennent des aides des états (nos impôts !)
pour pêcher toujours plus, toujours plus loin.
Ils attrapent tellement de poissons que les petits pêcheurs ne peuvent plus travailler.
De nombreux poissons sont rejetés morts à la mer car ils ne peuvent être vendus.
Les pêches industrielles rejettent des millions de tonnes de poissons tous les ans.
Et une partie des produits sont transformés en farines animales
pour les élevages de volailles, de porcs et de poissons.
>>> voir le site de l'association BLOOM >>>>> 
Pourtant, la pêche artisanale peut être durable :
si on pêche en respectant les règles, il y aura toujours des poissons.
De plus, ce type de pêche fournit beaucoup plus d'emplois que la pêche industrielle,
en utilisant beaucoup moins de carburant, donc en polluant moins.
La petite pêche rejette très peu de poissons : moins de gaspillage.
La majorité des captures est utilisée pour nourrir les gens.
Mais les pêcheurs artisanaux reçoivent beaucoup moins d'aide des États,
ils ont beaucoup moins d'influence politique que les grands industriels.
La France, par exemple, aide davantage la pêche industrielle,
qui pollue et détruit la vie marine et les emplois des petis pêcheurs.
Pourtant, elle s'est engagée à protéger le climat et la biodiversité.
La FAO, qui est l'Organisation mondiale pour l'alimentation et l'agriculture de l'ONU,
demande que les États aident davantage les pêcheurs artisanaux.
La FAO dit :
Les politiques doivent répondre aux besoins et aux difficultés de la pêche artisanale,
qui permet à des millions de familles de vivre et de s'alimenter.
Les gouvernements et les ministères doivent travailler ensemble
pour améliorer leur situation dans tous les pays concernés.
Il faut garantir aux petits pêcheurs la possibilité de capturer des poissons
et de les commercialiser.
Sur le site de Reporterre, un article sur des pêcheurs bretons
qui ont décidé de pêcher à la ligne pour protéger les fonds marins,
et de laisser les poissons tranquilles lors des périodes de reproduction.
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